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lundi 8 octobre 2018

Poubelle la vie

J'étais dans l'un de ces hypermarchés de la périphérie de Périgueux une liste de courses à la main. A cet instant, je cherchais très précisément des sacs poubelle de 30 litres. J'ai calculé que j'avais besoin d'un de ces sacs pour une semaine d'ordures et de déchets. Je ne sais pas où l'on a mis ces sacs poubelle. Avant, ils étaient du côté des lessives et produits ménagers mais ces crétins ont tout changé. Bon. Ils sont où, ces sacs poubelle ? Je prends toujours les moins chers. C'est vrai que ça fait un peu miséreux d'agir ainsi, je sais que je risque le quolibet, mais je me dis qu'au vu de la destination finale de ces contenants, il n'y a pas de raison valable, selon moi, d'en choisir des plus luxueux ou des plus évolués d'un point de vue technique. Il y en a de plusieurs couleurs mais il y en a aussi qui ont un lien qui coulisse et qui forme une poignée que l'on prétend très pratique. Ceux que j'achète sont de ceux qui n'ont qu'un misérable petit lien à arracher et à tenter de nouer autour de l'entrée du sac. C'est moins pratique et moins beau, je le reconnais.
Je passe par le rayon des casseroles, poêles, couvercles, ustensiles divers et couscoussières familiales. En face, le rayon des produits ménagers. Il y a une certaine logique à trouver le produit à vaisselle à la suite des casseroles. Par contre, pas de sacs poubelle ici. Je vais voir dans le rayon d'à-côté de ce pas. Le rayon suivant est celui des seaux, balais, serpillères et poubelles. C'est aussi dans ce rayon que j'aperçois C. et son sourire. C., je ne l'ai pas vue depuis bien cinq ans. Nous allons à sa rencontre, ma liste de course et moi. Je range la liste dans une poche. C. et moi nous faisons la bise.

— Salut Michel ! Qu'est-ce que tu fais là ? Depuis le temps… Tu n'as pas changé !
— Je cherche des sacs poubelle. Et toi, qu'est-ce que tu fous là au lieu d'être au travail ?
— Je cherche une poubelle. La mienne s'est envolée avec la tempête.

Nous nous racontons nos vies. Ce qu'a été la sienne, ce qu'est la mienne. Elle a été licenciée, elle a retrouvé un boulot, son employeur est fou. Ah, aussi, elle a quitté son copain. Moi, je continue à dessiner, à faire des photos. Tout va bien pour nous deux, quoi.

La première fois que j'ai rencontré C., il doit y avoir une quinzaine d'années, je suis immédiatement tombé amoureux. D'abord, elle est jolie et, en plus, elle a de l'humour assez rock n' roll ! Et puis son sourire, bien entendu. Par contre, elle était déjà bien plus jeune que moi. J'ai préféré taire mes sentiments, il était bien certain que je n'avais pas la moindre chance. Pendant une dizaine d'années, nous nous sommes croisés régulièrement. Un jour, elle a eu un nouveau copain ; quelque temps après, ils avaient un petit garçon. J'avais enfin deux bonnes raisons de les taire définitivement, mes sentiments.

C. hésite entre deux poubelles. Je lui conseille de laisser de côté ces modèles en plastique chinois et de préférer cette jolie poubelle en acier inoxydable (sans doute tout autant chinois). Elle me fait remarquer que le prix n'est pas le même. Je m'étonne de la savoir si pauvre qu'elle en est réduite à devoir se satisfaire du moche et vulgaire. Elle rit. Rire et sourire, elle sait bien faire, C. .

— Tu ne changes pas, c'est fou ça, qu'elle me dit, C.
— Toi non plus, tente-je pitoyablement.

Nous discutons encore quelques minutes. C. ne sait pas où sont les sacs poubelle. Elle hésite toujours entre deux modèles. Je ne comprends pas bien le dilemme. Une grise ou une marron ? Aussi moche l'un que l'autre, sinon. Un modèle plus rond que l'autre mais bon, ça se vaut. On est pas loin du niveau zéro en matière de design. C. rit encore une ou deux fois de mes conneries. Je ne vois plus grand chose à lui dire, je prends congé et commence à m'éloigner.

— Tu es fidèle à toi-même, ne change rien ! Toujours aussi beau…
— …

Moi qui n'en ai déjà pas beaucoup je perds complètement mes moyens. Ai-je bien entendu ce que je crois avoir entendu ? Il y a dû y avoir un bug dans la transmission. Je vais prendre rendez-vous chez un ORL, courir m'acheter des appareils auditifs, me voilà victime d'hallucinations auditives, c'est la fin ou du moins le début de. Il y a forcément une explication rationnelle.
Je ne sais pas si un jour vous avez entendu quelqu'un vous dire que vous étiez belle ou beau. J'en doute un peu. Peut-être votre maman lorsque vous étiez jeune enfant baveux et babillant mais ça ne compte pas. Ou alors, c'était de l'ironie, de la moquerie. Limite de la méchanceté gratuite. Si jamais cela vous est malgré tout arrivé, avouez que vous avez cru avoir mal entendu. Sans doute avait-on voulu dire quelque chose comme "T'as vraiment une gueule d'escabeau" ou "Tu ressembles à un vieux rabot". Enfin rien à voir avec ce que les oreilles auront perçu malencontreusement.
Et puis, il faut en convenir, la beauté, ce n'est pas donné à tout le monde. C'est réservé à l'élite. Pour autant, je vous le concède, vous n'êtes pas tou·te·s laid·e·s et moches. La plupart d'entre-nous sommes dans une juste moyenne. Pas assez hideux pour être remarquables. Ce qui nous sauve tous, dans le fond, c'est cette beauté intérieure qui fait notre charme. C'est moins directement perceptible, comme beauté, mais c'est mieux que rien. Et puis il ne faut pas se mettre martel en tête, on peut ne pas être très beau et être intéressant tout de même.


Je me retourne, je m'attends à voir quelqu'un de nouveau à qui se seraient adressés ces propos. Il n'y a que C. et son sourire. Ben merde alors !

— De quoi ? Tu as dit quoi ?
— Hein ? Euh… Tu es fidèle à toi-même…
— Ah d'accord ! Allez, à une prochaine !

Ouf. Je m'en sors bien. Je retourne à la chasse aux sacs poubelle avec un sourire piqué à C.

mercredi 27 juin 2018

Médecine dure

mercredi 6 juin 2018

Clafoutis

Clafoutis Ingrédients

  • 500g de cerises
  • 3 œufs
  • 120g de sucre en poudre
  • 60g de beurre fondu
  • sel
  • 100g de farine
  • 30cl de lait




Équeutez et lavez les cerises. Placez-les dans un saladier et versez dessus la moitié du sucre (60g).
Laissez reposer une demi-heure.
Faites fondre le beurre et laissez-le refroidir.

Dans un saladier, cassez les trois œufs et ajoutez le reste de sucre. Au fouet, mélangez vivement pour faire blanchir et mousser.
Ajoutez une pincée de sel et le beurre fondu. Continuez à mélanger.
Ajoutez la farine en un seul coup et mélangez avec ardeur.
Détendez cette pâte avec le lait.

Beurrez et farinez un moule à manquéer.
Disposez les cerises au fond du moule.
Versez la pâte par-dessus.

Faites cuire à four chaud (180°) pendant 40 minutes.

Saupoudrez de sucre en poudre à la sortie du four et laissez refroidir.

mardi 29 mai 2018

Temps des cerises

Il n'est pas si loin le temps des cerises
Sinon, un son piqué à France Bleu Périgord ce matin dans lequel le président de Ha!Ha!Ha! Éditions évoque la rencontre avec Pierre Bellemare à l'occasion du film réalisé pour raconter de manière humoristique l'Histoire d'Escoire.

vendredi 11 mai 2018

Gagavulin qprès quleques evrres

C'est bon tou t de mame ! J'avias aller faire la sieste.

Le rhum, poison fruit de l'esclavage

tandis que mon œil torve[1] quittait la bouteille de rhum photographiée et présentée ici hier, j'en vins à me questionner sur l'histoire de cet alcool. Il ne me fallut pas longtemps pour réaliser l'évidence : le rhum n'aurait jamais existé sans l'esclavage.
Et de fait, le rhum est issu en droite ligne de la culture de la canne à sucre. La culture de la canne à sucre est intimement liée à l'esclavage. Une recherche sur Internet m'informait de l'origine sud-asiatique de cette plante. Une recherche plus poussée m'apprenait que la canne à sucre avait alors été implantée sur les côtes africaines et que sa culture était assurée par des esclaves.
Christophe Colomb découvre le continent américain. On comprend que le climat des îles des Caraïbes pourrait être favorable à cette culture. Seulement, pour cultiver cette canne d'où l'on tire le sucre dont l'Europe s'est entiché, il faut de la main d'œuvre. Le génie humain n'étant jamais en reste pour inventer une nouvelle saloperie, on organise le transport d'esclaves de l'Afrique vers l'Amérique.
Il y a une forte demande de sucre, on l'a vu, il faut de la main d'œuvre pour cultiver la canne à sucre, on l'a dit. L'offre doit répondre à la demande. Nous sommes en présence des merveilles de l'économie capitaliste avant qu'elle ait été théorisée. Il s'agit d'un capitalisme bien décomplexé. Si l'on peut ne pas payer la main d'œuvre, pourquoi s'en priver ? Rapidement, les femmes et hommes transportés dans des conditions épouvantables à travers l'Atlantique ne sont plus considérés comme des êtres humains mais comme des marchandises. On les vend, on les achète, on en dispose. Dans les plantations, l'espérance de survie est d'une dizaine d'années. Entre la fin du XVe siècle et l'abolition de l'esclavage, on estime à plus de trente millions de femmes et hommes à avoir été vendus et achetés. On estime à plus de 10% les "pertes" durant les traversées.
Avec la canne à sucre, on produisait du sucre. Si on a du sucre, on le sait bien, on peut produire de l'alcool. On eut l'idée de distiller la canne à sucre et on inventa le rhum. Ce rhum devint l'alcool exotique par excellence, celui des marins, des pirates. C'était surtout le fruit du sang des esclaves exploités au sens propre par des propriétaires avides et cupides.

C'est pour ces raisons qu'il faut refuser le rhum et lui préférer le whisky écossais qui, lui, n'a pas de sang sur les mains et donne de la classe et de la distinction vraie à celui qui sait s'en délecter, assis dans un moelleux fauteuil près d'un flamboyant feu de cheminée.

Note

[1] le plus torve des deux, je veux dire

jeudi 10 mai 2018

Comment lutter efficacement contre ce poison appelé Neg'ita en buvant avec distinction un bon rhum authentique

Glou !

lundi 7 mai 2018

Y en a qui mériteraient une bonne tarte

Dans une jatte, dans une jatte plate, versez de la farine, un peu de sucre et une pincée de sel ainsi que la moitié de beurre qu'il y a de farine. Pétrissez le sourire au lèvres et du bout des doigts de la main qui vous convient le mieux. Ajoutez suffisamment d'eau de telle manière que vous parveniez à confectionner une boule souple mais ferme de pâte. Farinez-la et laissez-la reposer de profundis une heure ou, si vous êtes pressé, cinquante neuf minutes. Vous venez de réaliser la pâte brisée qui vous sera bien utile pour la suite.
Épluchez et détaillez quelques pommes (de préférence pas trop véreuses si vous êtes vegan). Il vaut mieux prévoir un peu trop de pommes que pas tout à fait assez. S'il en reste, vous pourrez toujours les manger étant entendu que ce fruit se déguste aussi cru.

Si, à cet instant de la recette vous changez d'avis et décidez de concocter une tarte aux oignons, remplacez les pommes par les oignons et prenez soin d'enlever le sucre de la boule de pâte brisée réalisée auparavant.

Sur un plan fariné, étalez la pâte en un disque d'une épaisseur n'excédant pas les trois millimètres au plus et d'un diamètre au moins égal à celui du moule à tarte que vous prévoyez d'utiliser augmenté de trois à quatre centimètres. A l'aide d'un mètre de couturière ou de maçon, assurez-vous d'être dans ces limites.

Beurrez le moule à tarte et déposez-y le cercle de pâte. Tentez, dans la mesure du possible, de lui faire épouser au mieux les contours du moule et garnissez bien les bords de celui-ci.

Piquez ce fond de tarte à l'aide d'une fourchette ou d'un couteau. Vous pouvez alors déposer vos pommes directement ou, si vous le préférez, étaler à votre convenance une couche de compote de pomme ou de confiture avant d'agencer les tranches de pomme de la plus belle manière qui soit.
déposez quelques petits morceaux de beurre par dessus les pommes et saupoudrez-les légèrement de sucre vanillé ou, si vous n'en disposez pas, de sucre pas vanillé.

Placez votre tarte dans un four chaud pour une demi-heure ou un peu plus ou un peu moins selon votre four et le temps qu'il fait.

Ce serait dommage de l'aplatir sur une gueule

lundi 9 avril 2018

Glou

Islay

samedi 24 mars 2018

Recette de tarte aux pommes facile

Le goût de la tradition

dimanche 8 octobre 2017

Et qui c'est qu'est pas mort cette nuit ?

Hier, le voisin — un saint homme — arrive tandis que je remplace une ampoule sur mon automobile. De sa promenade pré-vespérale, il a ramené un cèpe. Il m'avise et vient à ma rencontre tout sourire, me tend le champignon, m'invitant à l'accompagner de deux œufs. Ne m'attendant nullement à cette délicate attention, j'avais prévu tout autre chose pour mon repas du soir. Comme je ne souffre pas d'une rigidité psychologique par trop prononcée, je change illico de projet et imagine déjà le festin annoncé tout en prévoyant d'éplucher quelques pommes de terre qui seront cuites dans de la graisse de canard.
A l'heure dite, je nettoie le cèpe et le détaille en morceaux pas trop petits. Dans la poêle de compétition utilisée de préférence dès lors qu'il s'agit de préparer un bon plat, je verse un peu d'une huile assez neutre au goût. Sur la cuisinière, je fais chauffer cela avant d'ajouter le champignon que je mélange à l'aide d'une noble spatule de bois. Je baisse la flamme et laisse réduire doucement.
Alors, je m'occupe des pommes de terre. Une fois débarrassées de leur peau et essuyées, je les tranches en rondelles honnêtement épaisses. Dans la sauteuse, la graisse de palmipède fond tranquillement. Elle est bientôt rejointe par les pommes de terre qui rapidement prennent une belle couleur dorée. Avec la spatule, je les retourne souvent avant de les saler d'une belle pincée de sel fin et d'un soupçon de gros sel gris. Je touille une fois encore et couvre après avoir baissé le feu pour une cuisson douce qui rendra les pommes de terre fondantes sous leur croustillante pellicule.
Le cèpe a bien fondu et les œufs ont déjà été mélangés à la fourchette dans un bol. Le sel et le poivre ont été ajoutés et j'ai aussi émincé deux gousses d'ail qui sont en train de transmettre leur saveur au champignon. Alors, après m'être assuré que les pommes de terre sont cuites, j'augmente la flamme sous la poêle et attends que la chaleur me paraisse bien vive. Dès lors, il ne me reste plus qu'à ajouter les œufs et à les agacer du plat de la spatule jusqu'à ce qu'ils prennent une consistance baveuse à souhait.
Dans l'assiette prévue à cet effet, je roule l'omelette et les pommes de terre avant de, vite, filer dévorer avec plaisir ce plat simple mais ô combien réjouissant.
Ce matin, c'est avec un petit plaisir que je constate que le champignon devait être comestible.

Cèpe

dimanche 27 août 2017

Buvez frais, ça conserve

A votre santé

vendredi 25 août 2017

Esprit corse

Domaine Mavela

samedi 12 août 2017

Soupe populaire à Périgueux

A la soupe !

voir là aussi

lundi 19 juin 2017

Bière en boîte

C'est pas de la p'tite bière

lundi 5 juin 2017

Il faut cultiver notre jardin

Haricots beurre

Pommes de terre

samedi 3 juin 2017

Quelques secondes de temps de cerveau disponible

Mourez pas con, achetez le Palmier Achetez !

samedi 25 mars 2017

Pour passer dans la trappe

Westvleteren

dimanche 19 mars 2017

Juste ce qu'il faut, ni plus ni moins

De quoi c'est que je pourrais vous causer ce jour ? Tiens ! Je vais vous causer de ma vie. Ce matin, je me lève juste à l'heure qu'il faut et je file plein d'entrain faire juste la quantité de café nécessaire. Je bois un premier bol juste de la bonne contenance et fume une cigarette avec la quantité de tabac calculée au plus juste. Je la fume de la manière idéale et vais me débarrasser au gramme près de la matière fécale et de l'urine qui m'encombre le bas-ventre. Plus léger, je prends une douche à la température idéale et commence à glander le plus délicieusement du monde, sans la moindre once de culpabilité.
A un moment, il se trouve que j'ai envie de dessiner et parce que la vie est bien faite il me suffit de lancer la bras gauche vers l'arrière pour qu'il atteigne la ramette de feuilles vierges pendant que la main droite est déjà équipée du porte-mine que je préfère. Je n'ai aucune idée de ce que je vais dessiner mais cela ne me préoccupe pas. Quoi qu'il se passe, un dessin naîtra, c'est une certitude. Hop et hop et re-hop, des lignes apparaissent et je vois se créer un camion en mauvaise posture. La trame est là, j'ajoute les détails là où il est séant de les placer et je délaisse le porte-mine de chez Pentel pour le BrushPen de la même boutique. L'encrage va bon train et bientôt, alors que je n'ai été dérangé que par l'arrivée d'un copain qui avait envie de boire du café, le dessin est jugé terminé.
Alors, à partir de là, ça a commencé à merder un peu. D'abord, j'ai eu l'envie d'allumer un feu dans la cheminée parce que j'avais en prévision de me concocter un plat dont j'ai le secret et que je pourrais laisser mijoter au coin du feu. Le problème, c'est que le feu ne voulait pas prendre. Le bon côté, c'est que je me suis débarrassé d'un peu de ces saloperies de pubs que je conserve pour allumer le feu, le mauvais côté, c'est que ça m'a énervé, ces bûches qui refusaient de jouer leur rôle de combustible.
Et puis, comme si un motif à énervement ne suffisait pas, j'ai entrepris de tenter d'extraire des piles qui avaient gonflé dans une lampe torche. J'en ai tenté des astuces ! La pile bloquée a bougé de deux centimètres environ mais elle est toujours là. Finalement, je suis allé chercher la bombe de produit miracle et on verra bien. J'ai laissé la lampe de côté et je suis allé faire cuire mes haricots.
Les haricots, j'aime plutôt bien ça. C'est moins pratique que les pâtes, c'est peut-être un peu moins protéiforme que la pomme de terre qui se plie avec bonheur à tout un tas de préparations différentes et également délicieuses, mais j'aime bien le haricot longuement mijoté qui fond en bouche et prend mieux que personne le goût des autres ingrédients. Le haricot sait se gorger du piquant piment et du gras mouton et du sel et de la tomate. Il aspire tous ces goûts et parfums et ne les dénature jamais. Et puis, le haricot, ça fait cow-boy au bivouac avec la cafetière qui garde le café au chaud sur une pierre plate du foyer.

Arrêtons là ce panégyrique du haricot. Premièrement, je ne suis pas payé par le syndicat des producteurs de haricots et je n'ai pas de cadeau à leur faire. Je ne vais pas m'occuper de faire sa promotion sans contrepartie. Croyez-le, je paie mes haricots au prix fort, je n'ai pas de passe-droit, pas de coupon de réduction, pas de tarif préférentiel. Cela assure ma parfaite indépendance d'esprit et garantit mon impartialité honnête et libre. Ce que je dis au sujet du haricot ne regarde que moi. J'en dis ce que je veux comme je le veux. Je milite pour la liberté d'expression.
Et donc, le dessin de ce matin. Tout à l'heure j'ai démarré l'ordinateur auquel est relié le numériseur. J'ai posé le dessin sur la vitre, baissé le capot et lancé le logiciel d'acquisition. Automatiquement, grâce à un petit script que j'ai bricolé moi-même, le fichier a provoqué le lancement de Photoshop en arrivant dans le dossier où se rangent les numérisations. J'ai juste nettoyé un peu le dessin en enlevant les poussières et l'ai enregistré en jpeg pour une publication sur ce blog. A présent que j'ai jugé l'heure venue de publier un billet pour ce dimanche, je vais l'importer dans le dossier idoine sur l'espace disque loué chez mon hébergeur et vais l'intégrer dans ce billet. Si tout va bien, vous le verrez s'afficher après celle ligne.

Camion au fossé

vendredi 10 mars 2017

Société Secrète des Adorateurs de la Bière

Aujourd'hui est un grand jour parce que naît la Société Secrète des Adorateurs de la Bière, société tellement secrète que nul ne saura jamais comment la rejoindre ou la contacter. Absente sur la toile du ouèbe du n'internette, muette dans la vie de tous les jours, cette société secrète des réunions qui le sont tout autant à des dates inconnues en des lieux tenus secrets. Lors de la grande réunion annuelle, ses membres se recueillent anonymement et individuellement en un endroit qui leur est propre. Ce peut-être depuis sa cuisine, le bistro du coin, un square ou la grande salle des antiquités égyptiennes du musée de Périgueux. A l'heure dite ou un peu avant ou un peu après, à quelques jours près, chacun boit une ou deux bières en parfaite communion avec l'ensemble des membres dispersés à travers le monde et cela jusqu'en Belgique. Cette société est tellement secrète que je ne peux pas vous dire que j'en suis membre et d'ailleurs, ce n'est pas le cas du tout.
Et maintenant, je vais travailler un peu.

Bières à boire


All You Need is Beer

Pour que plus jamais on prétende qu'importe le flacon

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